Tenter de comprendre pourquoi je me réjouis du départ de Riccardo Tisci, qui a pourtant longtemps fait partie de mes designers préférés.
Savourer chaque seconde, car on ne sait jamais de quoi la suivante sera faite. J'en veux pour preuve ce qui nous est arrivé jeudi dernier : à l'heure des mamans, Charles joue avec l'un de ses copains dans les couloirs de la crèche. Je les observe attendrie, lorsque soudain ils se mettent tous deux à sauter pour tenter d'attraper une lanterne suspendue au plafond et… collision. Le menton du camarade de Charles heurte violemment le haut de la joue de ce dernier. Mon fils hurle, je m'approche et découvre stupéfaite une plaie béante de 3 centimètres juste en dessous de son oeil gauche. Direction les urgences. Et dire que quelques secondes plus tôt, tout allait parfaitement bien...
Acquérir ce kimono aperçu chez Free People. Il faut dire que je n'arrête pas d'y penser depuis que je l'ai essayé. J'ai particulièrement hâte de le voir apporter une touche de féminité à mes pièces ultra masculines. Reste néanmoins à résoudre le dilemme qui me ronge : jaune ou rouge ?
Continuer à lire des romans policiers autres qu'américains, anglais ou français. Je dévore actuellement des polars suédois qui, en plus de me tenir en haleine sur plus de 300 pages, m'apprennent des milliers de petites choses sur la Suède, sa culture et ses légendes.
Oser m'intéresser au botox.
Toujours prendre au moins 10 clichés de ce que je tente de photographier. Cela augmente drastiquement les chances d'obtenir une photo réussie.
Réserver un cours de patins à glace pour Charles. Notre escapade dimanche dernier à la patinoire m'a confirmé que je n'étais pas assez douée pour me tenir debout sur la glace tout en gérant les premières glissades de mon fils. Afin d'éviter qu'il ne reste sur une mauvaise impression (au pays du hockey, ce serait tout de même dommage), je compte donc confier son éducation "sur glace" à des professionnels… Epurer drastiquement mon fil Instagram.
Cuisiner des courgettes. J'avais oublié à quel point ce légume pouvait être savoureux, en plus de présenter un super rapport qualité/prix (ce qui n'est pas négligeable lorsque l'on essaie de manger des légumes à chaque repas). Il ne me reste plus qu'à convaincre la gent masculine vivant sous mon toit...
Réussir à prendre du recul par rapport à l'actualité, qui m'apparaît toujours plus anxiogène.
Être à 100% celle que je dois être au moment où je dois l'être : la rédactrice de mode lorsque je scrute les défilés, la mère joyeuse lorsque je mène une attaque contre le bateau pirate Playmobil de Charles et la femme ultra motivée lorsque j'entame ma troisième série de squats. Autrement dit, ne plus faire les choses à moitié, afin d'accentuer la densité et la qualité de mes journées.
Acheter des fleurs plus souvent. Leur présence à la maison m'apporte tellement de sérénité ! Et j'adore lorsque Charles rentre de la crèche, découvre le bouquet posé sur la table et me dit : "Mmmh très joli ça, maman !".
Arrêter de culpabiliser d'avoir une fois de plus fait l'impasse sur les voeux de bonne année. J'ai beau savoir que c'est un moyen élégant pour entretenir les relations professionnelles, que cela fait plaisir aux cousines éloignées et que c'est l'occasion d'exercer son écriture, je ne m'y résous pas. Je ne sais pas si c'est le côté imposé/mécanique de la chose qui me pose problème, ou bien le fait que cela cristallise le statut d'adulte, mais le concept me tétanise.
Essayer de prendre du bon côté la nouvelle loi canadienne imposant aux chaînes de restaurants de préciser sur leurs menus les calories de chacun de leurs plats .
Réussir à être fière de moi. Il est en effet temps que j'intègre le fait qu'être fière de soi n'a rien à voir avec la vanité et que c'est au contraire nécessaire pour se construire et avancer.
Par Lise Huret, le 03 février 2017
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Tu as lu quels romans suédois? Ça m'intéresse.
Merci pour ces réflexions. Je vais essayer de faire miennes celles au sujet de l'actualité, que je ressens aussi comme une source d'angoisse.
Amitiés,
Adèle