Et puis il y a les jours comme aujourd'hui où les phrases se délitent avant même d'avoir été formulées, où les mots s'échappent, où la concentration mène à l'impasse, où la torpeur envahit chaque parcelle de mon esprit. Je me retrouve alors totalement démunie face à ce coup du hasard qui fait de moi une analphabète à la plume stérile.
C'est à ce moment-là que l'angoisse se met généralement à monter en moi. L'angoisse de ne plus jamais y arriver, d'avoir perdu le feu sacré, de mettre en péril le fruit de mon travail passé, mais aussi l'angoisse terrible de vous décevoir, vous qui vous attendez à découvrir d'une minute à l'autre un nouvel article sur le site.
Alors bien sûr, je pourrais me contenter de réécrire un texte de l'AFP ou de m'attacher les services d'une stagiaire pour pallier ces manquements réguliers de mon cerveau, mais j'aurais l'impression de vous tromper.
Aujourd'hui devait être mon dernier article avant les fêtes. J'avais le choix entre une réflexion sur le mythe de la petite robe noire, l'analyse de la tendance "mini-jupe à godets en cuir" et un article sur les "looks de réveillon", mais rien n'est venu, si ce n'est ce texte vous dévoilant l'une de mes fragilités. J'espère que celui-ci ne vous paraîtra pas trop hors sujet...
Prenez bien soin de vous, je vous embrasse.
Par Lise Huret, le 20 décembre 2013
Suivez-nous sur , et
On vous embrasse, à notre tour (: