Fun facts #2
Goûts insolites, routines étranges, traits de personnalité clivants : nous avons tous nos petites particularités faisant de nous des êtres à part. Voici quelques-unes des miennes…
Lorsque j'étais enfant, le fait de me munir du coupe-papier de mon grand-père afin d'ouvrir les pages des livres «non coupés» de son immense bibliothèque me provoquait une excitation sans pareille. Je n'aime pas la glace à la vanille.
Je n'aime pas la crème fraîche.
Depuis que nous sommes au Portugal, le vinho verde a remplacé mon bien aimé cidre.
L'écrasage de moustiques n'a plus aucun secret pour moi.
Je trouve depuis quelque temps un goût de poussière au Coca-Cola light.
A 15 ans, j'ai versé de l'urine sur l'oreiller de ma petite soeur.
Si je ne concrétise que rarement mes envies mode, je n'ai besoin que de quelques minutes pour commander du matériel de gym que je juge sur le moment "totalement vital". Dernier achat en date : des sangles TRX.
Au début de TDM, je ne lisais aucun blog.
L'odeur des cèpes fraîchement cueillis me propulse immédiatement au coeur d'une forêt lozérienne.
J'achète pour les autres des choses que je ne m'autorise pas à m'acheter pour moi-même.
Je n'ai aucun plan de carrière.
Les épilations du maillot m'ont fait expérimenter des sommets de douleur inédits.
Le fond de teint me fait instantanément ressembler à un travesti.
Je peux très bien aimer des gens sans avoir besoin de les voir.
Quand j'étais adolescente, j'adorais faire pétiller des bouts de pastilles de vitamine C effervescente directement dans ma bouche.
Faire des bulles de savon peut m'occuper pendant longtemps…
Je peux être très critique envers une personne et en même temps ressentir une grande tendresse à son égard.
Je propose souvent mon aide de manière incongrue. Par exemple, lorsque je vois un livreur porter un gros carton, quelque chose d'inexplicable me pousse à aller lui proposer de l'aider… Idem avec un employé mettant en rayon des packs de lait, avec un jeune homme transportant une planche de surf de débutant (donc très volumineuse) ou encore avec une personne traînant deux valises alors que j'ai les mains dans les poches. Dans le même esprit, je laisse souvent passer les gens devant moi à la caisse : "Allez-y, vous n'avez presque rien !" Ce qui a bien entendu tendance à rendre fou Julien lorsqu'il m'accompagne faire les courses...
Je ne pense pas faire rectifier mon nez cassé.
Je lis "Prions en Église" tous les matins.
J'ai récemment redécouvert le plaisir de manger de la viande grâce à un petit boucher dont l'adresse se transmet sous le manteau entre les parents de l'école de Charles. Nourri exclusivement à l'herbe, son boeuf m'a convaincu de faire des infidélités à mes sempiternels blancs de poulet !
Quand en journée, Julien me serre fort dans ses bras, mes tourments s'apaisent quasi instantanément.
Plus la date d'un week-end organisé à l'extérieur - aussi enthousiasmant soit-il - se rapproche, plus j'ai envie de tout annuler et de rester bien au chaud dans ma routine.
J'ai une relation schizophrénique à la mode : si j'aime la décortiquer, l'analyser et la comprendre, la consommer m'importe peu.
La tentation de me couper complètement du monde se fait régulièrement sentir.
Au Portugal, je me suis mise à aimer les épinards (il faut dire qu'ils en servent partout et avec tout).
Je fonctionne par pulsions, aussi bien pour le ménage que pour les projets du jour. Je ne planifie rien.
Planter des radis et les regarder grandir vaut à mes yeux tous les cours de philosophie.
Entendre un enfant de 5 ans me demander si tels ou tels gâteaux réalisés pour l'école sont "vegan" me laisse songeuse sur l'état de notre société.
L'insomnie fait voler en éclat toutes mes bonnes résolutions alimentaires.
Je me suis récemment prise pour Dexter en commandant de la "cendre d'os" pour la fabrication de mes émaux.
Regarder mon fils exister est l'une de mes plus grandes sources de joie.
J'aime mes cicatrices.
Julien va bientôt souffler ses 40 bougies. Du coup, je vais enfin pouvoir assouvir le fantasme de mes 17 ans : sortir avec un homme de 40 ans !
Mon fils veut devenir pizzaïolo/trader/constructeur de voitures volantes.
Par Lise Huret, le 29 octobre 2021
Suivez-nous sur , et