Margaret HowellMargaret HowellMargaret HowellMargaret Howell

Les intemporels de Margaret Howell

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Plébiscitées aussi bien par Jack Nicholson dans Shining que par la très photographiée Jo Ellison (rédactrice de mode au Financial Times), les créations de Margaret Howell brillent par leur simplicité utilitaire leur permettant de défier avec superbe tendances volatiles et temps qui passe…
Margaret Howell

Leur ADN


Les vestiaires Homme et Femme imaginés par Margaret Howell s'inspirent le plus souvent de l'univers du workwear et de ses lignes allant à l'essentiel.
Choisies pour leur qualité haut de gamme, les matières sont issues du patrimoine anglais : Harris tweed, velours, lin ou encore popeline de coton.
La valse des tendances n'a aucun impact sur les collections.
On reconnaît une silhouette Margaret Howell à sa simplicité pragmatique piquée de "britishness".
L'accent est ici mis non pas sur des détails tape-à-l'oeil spécial "street style", mais plutôt sur la coupe, la confection et le choix des matières. Les vêtements sont pensés pour être portés au long cours et pour gagner en allure au fil des années.
Les chemises sont encore cousues à la main dans l'atelier londonien de la griffe.
Les pantalons sont parfaitement coupés, les lainages ultra cosy et les vestes confortables à souhait.
Margaret Howell

La créatrice


Celle qui refuse de se définir comme un "fashion designer" baigne depuis sa plus tendre enfance dans l'amour du vêtement bien fait. Fillette, elle coud ainsi aux côtés de sa mère, qui lui apprend à reconnaître les pièces de belle qualité. Ce ne sont cependant pas les robes aperçues dans les vitrines du centre-ville qui font rêver la petite Margaret, mais plutôt l'uniforme du facteur ou encore la salopette du maçon. Elle en aime en effet l'authenticité brute et la vie qui en émane.
Margaret Howell
Quelques années plus tard, elle part étudier les beaux arts au Goldsmiths College de Londres, dont elle sort diplômée en 1969. Elle décide alors de se lancer dans la confection de chemises pour homme, puis de vestes s'inspirant de celles des vieux messieurs se promenant en bord de mer à Brighton (elle avouera plus tard que chacune de ses créations est soit liée à un souvenir, soit à un besoin personnel). La qualité de ses modèles lui permet d'attirer rapidement l'attention de grands magasins tels que Browns. Aujourd'hui, la marque possède pas moins de 40 boutiques dans le monde et séduit aussi bien les femmes que les hommes réfractaires à la valse incessante des tendances.

N.B. : La dynamique sexagénaire vit en Converses, cuisine tous les jours, ne fera jamais appel à une célébrité pour poser dans ses publicités, a une passion pour la papeterie (et plus particulièrement pour les petits carnets), nage deux fois par semaine et possède un véritable fan-club au Japon.
Margaret Howell

Ce que j'en pense


Les vêtements Margaret Howell - et plus particulièrement ceux issus de sa ligne MHL - ont à mes yeux toutes les qualités requises pour composer la colonne vertébrale d'une garde-robe intemporelle. Leur dimension simple et pragmatique soutenue par des matières de qualité en fait en effet des pièces seconde peau ne demandant qu'à se patiner au fil des années.
Alors certes, certaines silhouettes me parlent moins que d'autres, mais peu importe le stylisme des défilés : les créations Margaret Howell appellent à être conjugués en fonction de sa propre personnalité.
On note par ailleurs que leur durabilité ainsi que leur minimalisme enrichi de références aux vêtements utilitaires répondent parfaitement à l'envie de "consommer moins et mieux" présente chez bon nombre d'entre nous. Nul doute ainsi que l'acquisition de ce blazer, cette veste, ce pantalon, cette chemise et cette parka suffiraient à satisfaire durablement mes papilles fashion…

Site officiel : https://margarethowell.fr/
Par Lise Huret, le 25 mars 2019
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32 commentaires
Tous les commentaires
elsaIl y a 5 ans
je viens de regarder les prix..outch outch...ca fait mal!!!!
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CatherineIl y a 5 ans
J'adore Margaret Howell, depuis que je l'ai vue mentionnée sur le blog (désormais disparu) de Jeanne-Aurore Colleuille et Laure Gontier.

Les prix, il va de soi que c'est en-dehors de mon budget (genre je paie pas mon loyer un mois, je peux me payer deux pantalons), mais ça va encore pour ce genre de marque, je trouve. Par rapport à Rosie Assoulin par exemple... (seul élément de comparaison: je suis allée voire combien ça coûte et j'ai craché mon café en continu pendant une minute).
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annaIl y a 5 ans
Je ne connaissais pas du tout, confidentiel et apaisant :)
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HeLNIl y a 5 ans
Idem ! Je ne connaissais pas du tout, merci Lise pour la découverte.
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liliIl y a 5 ans
C'est magnifique mais je n'arrive pas à mettre des prix élevés pour des vêtements aussi simples même de très belle facture.Je n'ai pas l'impression de me faire plaisir et pour moi les vêtements sont une forme de récompense. Par contre je saute de joie je vais pouvoir aller jeter un oeil il y a une boutique place de la madeleine.
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CatherineIl y a 5 ans
Concretement c'est une marque que je note pour chercher des pieces d'occase, justement parce que c'est de belle facture, y a des chances que meme en simple "bon état", ce que disent les vendeuses quand elles ont déjà pas mal porté quelque chose, ca reste solide et peu abimé. Et pour 45 à 60€ c'est déjà plus intéressant. Par rapport à des pieces Zara qui cherchent parfois ce prix-là d'occasion si elles sont peu portées. Ou alors les marques branchées du style Maje ou Des Petits Hauts qui se vendent beaucoup plus cheres. Ou La Petite Francaise et Sézane, n'en parlons meme pas.

Ce que j'aime chez Howell c'est aussi sensiblement ce que j'aime chez Yohji Yamamoto par exemple: le goût des vetements de travail, de l'utilitaire. Mais là où Yamamoto le traduit surtout esthétiquement (il trouve les femmes belles dans les vetements de travail traditionnels japonais, j'ai rien contre ca), chez Howell c'est vraiment le pratique qui l'emporte, meme si les coupes ont l'air divinement belles, et idéales à associer avec les bottines jaunes de Jo Ellison par exemple.

Je ne savais pas pour The Shining, mais c'est plutôt la garderobe de Shelley Duvall que je trouve parfaite dans ce film.
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GranpiIl y a 5 ans
Aka je vais retourner voir Shining au ciné en VO bientôt!!!!
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GranpiIl y a 5 ans
Less is more..., merci pour cette découverte chère Lise, j'irai faire un tour dans la boutique près de La Madeleine lili ;)
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matchingpointsIl y a 5 ans
On adore cette simplicité, ces coupes, le style masculin qui mérite à être accessoirisé pour ne tomber dans un style d'uniforme. Dommage que ce soit si cher !
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CarolineIl y a 5 ans
C'est vraiment bien coupé et pensé pour les femmes? Parce que j'adore les matières et couleurs mais j'ai peur que ce ne soit pas pensé pour des seins ou des hanches...
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CatherineIl y a 5 ans
Bah si tu veux, elle se fait ses propres vêtements, a priori elle est une femme, c'est du prêt à porter pour femmes et pour hommes. Certes y a une certaine androgynie.

Mais quand les vêtements sont bien foutus et tombent bien, et qu'on les aime, on arrive toujours à les faire fonctionner, suffit de trouver la manière de les porter. Faut arrêter avec la tyrannie du "tou es ouné ouite ma chairie".

Je vois plein de commentaires un peu semblables partout, qui semblent refléter la peur d'un nombre énorme de femmes qui semblent avoir peur de casser le miroir et gâcher la journée des gens qui les regardent, ou simplement perdre leur féminité, parce qu'elles ne ressemblent à... je ne sais même pas trop quoi. Des anges, peut-être. Je respecte tout à fait le fait de vouloir être féminine, mais la féminité, ça ne se perd pas aussi facilement que ça, ça ne tient pas à un fil. Des vêtements un peu androgynes peuvent même la mettre en valeur.

Surtout, je vois louer tous les jours des mecs designers avec des égos disproportionnés et des idées bien précises de la beauté féminine. Ce que, ma foi, je ne vais pas leur reprocher. Mais des types qui font des silhouettes toutes plus farfelues les unes que les autres et perchent leurs mannequins sur... des Louboutins, quoi. Et y a une place pour ça. Mais ils font des "moi j'aime rendre les femmes belles" à longueur d'interview et on leur cherche la petite bête, c'est vrai, Lagerfeld a dû se réjouir de l'effet de ses commentaires sur les grosses par exemple.

Mais là on a une femme qui conçoit des vêtements basés sur ce qu'elle porte elle-même, qui sont pratiques et confortables, et ce ne serait pas pour les femmes? Faut penser aussi à toutes les femmes qui se croient obligées de s'habiller plus féminines qu'elles se sentent, ou autrement que comme elles sont à l'aise, parce qu'elles ont des seins et des hanches. En plus, pour quelqu'un qui en a, la majorité des fringues hyper-féminines, si tu veux, moi je peux y dire adieu parce que je ne rentre pas dedans, c'est pensé pour quelqu'un qui a des courbes modestes et de bon goût. Alors qu'un pantalon large, une chemise bien coupée, c'est parfait.

Et si tu veux, là on sort du domaine des fringues mais je suis vraiment frappée par les fois où on sent que notre féminité tient à un fil, voire où on a l'impression qu'on ne comprendra jamais ce que ressent réellement une vraie femme, par rapport aux occasions où on nous fait comprendre qu'on ne sera jamais rien qu'une femme. Si tu veux, ton commentaire est à 100% pratique (et mon coup de gueule ne t'est pas destiné exclusivement, rassure-toi, il est général) mais ça reflète bien quelque chose: Margaret Howell voit sa féminité annulée à cause de ses fringues parce qu'elles sont utiles et confortables avant d'être féminines (quoique, elles sont féminines, y a même des robes, des jupes, le short posté là-haut irait à peu près à tout le monde), dans le même mouvement où elle est ravalée au second rang derrière n'importe-quel misogyne à crayon qui a quelques millions de dollars et du piston.
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CarolineIl y a 5 ans
Bonjour Catherine,

Alors, faisant un 90E et étant petite, je souffre malheureusement du problème de la "fausse fille enceinte" : dès que je mets un vêtement large, les gens me donnent leur place dans le métro et on me demande au travail si j'ai une bonne nouvelle à annoncer. C'est extrêmement complexant et me met dans un état de mal-être profond. D'ailleurs, je ne peux pas porter de grand décolleté non plus, parce que sinon, tout le monde me regarde et c'est aussi gênant. J'adore les vêtements confortables (surtout ceux dans lesquels mes seins rentrent) et je constate que la mode du "genderless" favorise surtout les corps androgynes.
Ah, et puis, les courbes, c'est compliqué, autant mettre moins de coutures/faire des vêtements plus larges et tant pis pour l'allure générale.
J'adore Margaret Howell, je travaille à côté de la boutique et j'aimerais essayer quelques vêtements. Mais j'ai peur du regard "c'est pour quand?" qui me fait comprendre que je n'ai pas le corps qu'il faut pour porter des vêtements branchés (parce que oui, malgré tout, ça reste une marque branchée - cf. les gens qui la porte et les boutiques un peu partout dans le monde).
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CatherineIl y a 5 ans
D'abord c'est super malappris de demander aux gens s'ils attendent un heureux évènement, ça ne se fait pas.

Ensuite de toute façon cette marque est inaccessible point de vue prix, sans doute pour la majorité d'entre nous (sauf d'occase). Mais elle ne s'apparente pas vraiment aux marques "genderless" qui proposent trois t-shirts et deux caleçons cyclistes plus des portefeuilles à logo, c'est une marque qui existe depuis longtemps.

Enfin, j'ai l'impression qu'on a les mêmes dimensions à peu de choses près. Je fais du 85E, voire du 85F. Tant que le soutien est bon, et que la qualité des vêtements est bonne, je trouve des solutions pour porter une grande chemise par exemple: je déboutonne sur le haut, ou je rentre sur le devant du pantalon, je balance un blazer légèrement cintré par-dessus. De toute façon je fais gaffe à essayer, surtout si je me fournis au rayon hommes, parce que c'est surtout les petits détails qui font les différences - et là c'est plus au rayon femmes qu'il y a des coutures ou des fronces en trop qui vont tout fausser et faire l'effet "je planque un chapiteau de cirque avec trois éléphants sous ma chemise". Et c'est aussi vrai que j'adapte ce que je choisis à ma morphologie (moi c'est avec les tricots que je suis fâchée, je les choisis fins en les superposant).

Je suis quand-même assez sidérée de voir tant de monde vivre avec ces complexes et dans cette peur du regard des autres, enfin spécifiquement ça, parce que les complexes peuvent venir de plein d'endroits. Et j'ai l'impression qu'il y a des paramètres tellement précis dans lesquels on doit rentrer pour ne pas avoir à appliquer des mesures palliatives à ses défaillances physiques, alors qu'on a un corps adulte tout à fait fonctionnel.
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CarolineIl y a 5 ans
Voilà. Et oui, les gens sont mal élevés. Mais cela n'enlève rien au niveau de vexation et du coup, de contrôle nécessaire sur ses vêtements/son corps pour répondre à la norme exigée - cf. d'ailleurs le poste de Lise sur les petits cailloux de son enfance/adolescence.
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CatherineIl y a 5 ans
C'est clair mais, c'est toujours possible de faire la part des choses et de ne pas juste se complaire dans ses complexes. Je sais bien que c'est difficile, hein, j'ai parfois le corps qui change de forme sous mes yeux pendant que je regarde dans le miroir. J'ai un investissement minime dans ma propre féminité, ce qui me donne une distance par rapport aux commentaires mais en même temps ça n'engage que moi.

Mais quand-même, juste parce qu'il y a "une norme" (et elle est sacrément à géométrie variable cette norme, si ça se trouve aucune d'entre nous n'y arrive, la femme universelle n'existe pas en vrai), et que ça nous complexe, ça ne veut pas dire qu'on soit obligée de se laisser dominer par ses complexes ou par les conneries qu'on peut nous dire. Parce que c'est un vortex ce truc-là. Au bout d'un moment aucune fringue ne va alors on en achète toujours plus et on se trouve toujours plus inacceptable, on essaie encore plus de se planquer en étant juste dopée par le plaisir du shopping quand on a les sous à y mettre.

Enfin je sais pas, fais peut-être un tour dans la boutique, tu auras peut-être des surprises. Ou ailleurs où il y a des fringues semblables. Je sais bien que dans une boutique de luxe on peut avoir l'impression d'avoir poussé sur un bout de fromage oublié au fond du frigo de leurs clientes habituelles.

C'est surtout le "est-ce que c'est conçu pour des femmes" qui m'a fait un peu bondir parce que sérieusement, autant y a des influenceuses qui portent exprès des fringues menswear en les adaptant chez le tailleur (ce qui est cool), Margaret Howell franchement, au vu des défilés et tout c'est assez féminin, c'est à peu près exactement ce que je porterais si j'avais les moyens.
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liliIl y a 5 ans
Caroline, je vais te parler de ma cousine germaine que j'adore. Elle s'est fait réduire la poitrine il y a six mois en prétextant des douleurs de dos . Les douleurs étaient ailleurs.... elle a été prise en charge par la sécu et depuis elle se sent légère. Je ne fais pas l'apologie de la chirurgie esthétique je te fais juste part de ce qu'elle a vécu.
Je t'en parle aussi à cause de la prise en charge car évidemment c'est ce qui l'a décidé, elle me disait exactement les même choses que toi et j'avais beau lui dire le contraire les séances d'essayages étaient pour elle un calvaire elle ne voulait rentrer nulle part , ça nous rendait tristes car c'est vrai qu'on trouvait peu de choses adaptées aux fortes poitrines, on finissait à chaque fois chez ladurée au salon de thé à manger des gâteaux. Je dois la voir bientôt pour faire du shopping de printemps elle me dit qu'elle est impatiente et j'en ai pas cru mes oreilles . Pour tout te dire moi ça m'a un peu gêné qu'elle se fasse opérer ses rondeurs m'on toujours réconfortées et ma cousine c'est la douceur la rondeur et notre enfance... Je suis heureuse qu'elle se sente mieux et évidemment furax qu'elle ai du passer sur le billard à cause des diktats...c'est là toute l'ambivalence de notre société.
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liliIl y a 5 ans
désolée pour les fautes ....
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CatherineIl y a 5 ans
En tout cas contente que ça ait rendu ta cousine plus heureuse! J'y ai aussi souvent pensé, mais j'ai opté pour ne pas le faire, parce que j'ai bien peur que si je résous un complexe, il se reportera ailleurs, mes épaules larges étant le prochain candidat. Et c'est cliché mais à force de penser à ces détails que je suis contrainte de gérer, je finis par y prendre goût.

Je pense que c'est pas étonnant que ce soit complexant d'avoir une grosse poitrine, parce que j'ai l'impression que c'est pensé moins comme un diktat, et plus comme quelque chose qu'on aurait choisi ou même fait exprès, limite comme un trait de personnalité, au point où on devrait recourir à l'artifice pour avoir l'air plus "naturelle". En tous les cas on se retrouve avec l'impression de se balader avec un dessin animé de Tex Avery sur le devant du corps. Et je serais assez contre le fait de le mettre entièrement sur le compte des complexes ou des normes ou du regard des autres, même si ça joue sans doute aussi, parce que c'est pas forcément externe (je préciserais que dans mon cas il y a des questions LGBT qu'il n'y a pas forcément chez tout le monde).

Je suis assez en faveur de l'approche qui consiste à accentuer, au contraire, les détails qui nous complexent. Ce qui a fait basculer les choses pour moi c'est la musculation, et les remarques qu'on lit dans les conseils de mode pour affiner les jambes. Je n'aurai jamais les jambes fines, déjà de base, et je passe pas mal de temps à essayer de les élargir avec des exercices, justement, alors je devrais essayer de cacher mon beau travail? Il faut vraiment arrêter de considérer tout ce qui nous sépare d'un fantôme ou d'une charmante présence comme étant une obscénité. Aujourd'hui je trouve qu'on est très doué pour constater les diktats de la société et tout ça, et dire que ça vient de l'éducation, de la construction sociale, du regard des autres, etc etc mais "c'est systémique et pas individuel" et du coup on considère qu'on y est finalement soumise et qu'on n'a aucun contrôle dessus. Alors que c'est faux. Les remarques des autres, on ne les contrôle pas, mais on peut décider à quoi on donne de l'importance, ce qui mérite son temps et ce qui ne le mérite pas. Et en écartant les remarques sur le physique qui ne sont pas pertinentes, on devient aussi libre de prendre en compte celles qui le sont.

(ai-je encore pondu un pavé? oui, si ça se trouve)
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CatherineIl y a 5 ans
Et sinon je hais le shopping de façon générale, je pense presque que c'est conçu pour nous angoisser en même temps qu'on se fait plaisir, pour qu'on prenne plus de mauvaises décisions:
- miroirs grands et minces
- lumière qui met en relief toutes les petites veines et vergetures
- fringues fast fashion mal coupées, qui ne vont à personne, dans des matières cheap, manifestement cousues sous pression par des jeunes femmes et des enfants qui bossent 16 heures d'affilée avec pauses pipi déduites de leur paye
- musique de fond fémino-empowerante genre "yiiii les filles on adore toutes le shoppiiiing"
- initiatives body-positive corporate qui se traduisent par le message "t'inquiète, même toi t'es pas trop repoussante".
- aucun standard de tailles, ainsi un 38 dans un magasin sera un 40 dans un autre; on s'identifie trop à notre taille de vêtements, aussi.
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CarolineIl y a 5 ans
Ouh la la, je ne pensais pas provoquer de telles réactions... bon, je ne suis pas en forme en ce moment, donc plus sensible/plus à fleur de peau. Ce qui répond aussi à "c'est à moi de décider ce qui est important". Oui, mais je n'ai pas toujours la force de le faire.
Aussi, je pense que l'opération n'est pas une mauvaise idée. Liberté de mouvements beaucoup plus grande au final.
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CatherineIl y a 5 ans
C'est clair que c'est pas facile, et il faut faire ce qu'il faut faire pour gérer. Mais c'est quand-même bon d'avoir dans un coin de sa tête que c'est possible d'utiliser son jugement pour dire aux gens d'aller se faire foutre, au cas par cas. :)

Ta réaction m'a parlé parce que c'est une réaction que j'ai aussi assez souvent, mais je crois qu'on en est toutes là quasiment.
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liliIl y a 5 ans
Je te parle de ça sans pour autant le recommander ... hein ! je n'ai aucune idée de ce que ça implique physiquement s'il y a de la douleur comment sont les cicatrices etc... j'en saurais plus après le fameux shopping. Mais de toutes façons ce que dit catherine : que les shopping est anxiogène et que les complexes sont fourbes et peuvent migrer ailleurs est vrai ...Je pense qu'avec tous les messages sur la valorisation de tous les physiques on devrait être de mieux en mieux dans nos baskets je trouve qu'il ya beaucoup plus de diversité dans les choix des mannequins en physique et en âge et j'espère que ça ira grandissant ... Ne focalise pas !! et dire merde est aussi une solution peu couteuse et très libératrice.;-)
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miss agnesIl y a 5 ans
La marque Toast (anglaise aussi) propose le même style de vêtements d'inspiration utilitaire, à un prix un peu plus abordable (surtout en soldes). Pour ceux et celles qui aiment le style mais n'ont pas le budget.
https://www.toa.st/eu/
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noremma2009Il y a 5 ans
et j'ai presqu' envie de dire allons chez Uniqlo aussi, le rapport qualité prix pour ce genre de basiques est top.
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CatherineIl y a 5 ans
C'est clair, surtout leurs collabs, la qualité est franchement bonne. C'est plus inégal sur leurs collections habituelles, je trouve, j'ai déjà essayé deux exemplaires d'un truc dans la même taille (couleurs différentes) et trouvé que ça taillait vraiment différemment d'un exemplaire à l'autre.

Et en plus, je fais peut-être ch*** avec ça mais d'occasion ça cherche 10-15€. J'ai payé ça pour un pantalon sorti de leur collab Christophe Lemaire, je le porte deux ou trois fois par semaine depuis plus d'un an, il est encore nickel.
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EmmanorIl y a 5 ans
J’aime bien la gamme uniqlo U aussi
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liliIl y a 5 ans
merciiiiii, je vais finir par devenir hyper pointue sur la mode !
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noremma2009Il y a 5 ans
Je suis tout à fait pour consommer mieux mais j'ai besoin d'un peu plus de fantaisie quand même. (et de toute façon je trouve les prix trop élevés)
Je n'en suis pas encore à considérer les vêtements de façon purement utilitaire !
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GabrielleIl y a 5 ans
C'est marrant je venais juste de lire un article sur elle dans l'Etiquette. J'aimerai beaucoup essayer pour ressentir cette praticité du vêtement que je ne pense pas déjà avoir connu.
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ChristineIl y a 5 ans
C'est un peu le genre de pièces que je chinais dans l'armoire de mon grand-père lorsque j'étais ado et j'aime toujours autant ce style.
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CesomuIl y a 5 ans
Sympa le site Toast....
Quelqu un aurait il déjà teste leurs vêtements...
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CarolineIl y a 5 ans
Oui et c'est vraiment pas mal!
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