Il faut que cela dépasse !
Aperçus notamment chez Stella McCartney, Sacai, Vera Wang, Saint Laurent ou encore Coperni, les gimmicks consistants à laisser les manches de nos pull-overs recouvrir nos mains, les poignets de nos chemises dépasser de nos cardigans et nos robes légères apparaître sous de confortables robes pulls semblent avoir fait mouche auprès des fashionistas...
Si sur les podiums, tendances et pièces fortes donnent généralement la tonalité de la saison, les gimmicks stylistiques qui les accompagnent restent le moyen le plus sûr et le plus économique d'embrasser l'air du temps.C'est ainsi qu'après avoir boutonné haut leurs chemises, glissé des chaussettes dans leurs sandales et noué un pull autour de leur taille, les trend-setteuses laissent aujourd'hui dépasser de leurs gilets, vestes et autres pull-overs des manches de chemises longuissimes aux poignets généreux.
De manière plus générale, il semble désormais de bon ton d'enfiler un gilet un brin court afin de dévoiler largement la chemise blanche se trouvant en dessous, de se lover dans une robe pull laissant échapper un jupon diaphane ou encore de miser sur le duo pull manches courtes/chemise manches longues : autrement dit, il faut que cela dépasse !
Ajoutez à cela des pulls de saison arborant des longueurs de manches plus que généreuses et vous obtiendrez une légion de fashionistas savamment débraillées et aux mains subitement indisponibles.
Dans la pratique, on profitera de l'émergence de ce gimmick pour ressortir nos pull-overs trop grands (que l'on laissera généreusement dégouliner sur les doigts) et nos robes chemises liquettes (que l'on laissera dépasser sur un jean et que l'on réchauffera au contact d'un simple cardigan). On pourra également associer robe pull douillette et robe légère, l'idée étant que cette dernière dépasse à peine de la robe pull.
PS : Celles qui opteront pour l'un des fameux chandails aux manches étirées ne devront pas hésiter à les porter "manches pendantes" dans la rue et "manches froncées" une fois à l'intérieur.
Par Lise Huret, le 30 septembre 2015
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Ca me fait penser à cette pub d'il y a quelques années, où une mère demande à sa fille de bien vouloir éteindre la cocotte minute et l'ado en mode zonarde professionnelle et les manches de son pull trop longues au point que justement on ne voit plus ses mains dit d'un ton dépité : je peux pas, j'ai pas de mains ! ahah