Des modèles tantôt rayés, tantôt joyeusement pointus - cf. le mix graphisme estivaux/perforation british - qui n'ont par ailleurs, contrairement à leurs homologues de chez Zara, rien à se reprocher sur le plan de l'éthique. Les souliers Osborn sont en effet cousus et assemblés au Guatemala, là où Aaron et Carla Osborn ont décidé de fonder leur propre atelier, afin d'y développer un modèle économique le plus équitable possible. Une bonne manière de bénéficier de la richesse du patrimoine Guatémaltèque, tout en offrant une meilleure qualité de vie à ses habitants.
Séduisante sur le papier, cette équation s'avère tout aussi désirable dans la pratique, leurs modèles s'arrachant aujourd'hui aussi bien à Brooklyn - lieu de vie des Osborn - que dans le reste du monde. Seule déception : leur prix assez élevé, qui obligera la plupart des fashionistas à faire un choix entre les derbys Oxford Tropical et les sandales à rayures de la griffe...
Par Lise Huret, le 29 mai 2012
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