Longtemps prisé des sportifs de haut niveau (de Yannick Noah à Laurent Fignon en passant par Diego Maradona), le Coq Sportif ne parvient pas au début des années 90 à faire face à l'accroissement de la concurrence mondiale. La griffe sombre alors rapidement dans la torpeur.
Il faudra ainsi attendre 2005 et l'arrivée de l'homme d'affaires Robert Louis-Dreyfus pour voir la marque au gallinacé renaître de ses cendres. Mettant l'accent sur Internet et se recentrant sur le Made In France (notamment en rouvrant le site historique de Romilly-sur-Seine), celui-ci parvient peu à peu à redorer le blason de la belle endormie.
Oui mais voilà, si cette dernière tenta à plusieurs reprises de collaborer avec le monde de la mode (afin de séduire aussi bien les sportifs que les fashionistas), l'expérience ne s'était jusqu'ici jamais révélée concluante (on pense particulièrement à la collection le Coq Sportif by Jean-Charles de Castelbajac, ainsi qu'à l'association avec Agnès B.).
Des déceptions qui ne devraient cependant pas empêcher la réédition de la running "Eclat" - qui se voit ici revue et corrigée par Foot Patrol, spécialiste londonien de la sneaker - d'attirer l'attention de toutes celles qui désirent insuffler une note rétro-sporty à leur look. En associant joliment nylon, suédine et coloris 70's, celle-ci s'inscrit en effet parfaitement dans l'air du temps, à l'heure où des modèles similaires - à l'instar des New Balance - reviennent sur le devant de la scène.
Seul regret : les passants en plastique, légèrement bas de gamme. Des oeillets métalliques auraient à l'évidence bien mieux servi l'allure générale de ladite basket...
100 euros pièce
Édition limitée à 85 modèles, dont 12 seront mis en vente en France chez Colette à partir du 27 février
Par Lise Huret, le 06 février 2012
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