Trois fois plébiscitée en couverture du Vogue US par l'incontournable Anna Wintour, accro aux souliers Louboutin - tout comme le fut Carrie Bradshaw aux escarpins Jimmy Choo - et toujours parfaitement lookée dans la série qui l'a hissée au sommet, Blake Lively ne pouvait laisser les griffes de luxe indifférentes. Toujours enclin à célébrer la jeunesse en vogue, Karl Lagerfeld a ainsi fini par craquer pour la blonde Serena van der Woodsen, voyant en elle la parfaite incarnation de la fille Chanel.
Il faut dire qu'entre son rôle dans la série de Josh Schwartz (son personnage de petite fille riche séduite par un roturier de Brooklyn a déjà fait d'elle la coqueluche de toute une génération d'adolescentes) et l'image qu'elle diffuse à la ville (à une époque où les canons de beauté tentent de se diversifier, sa plastique - moins rachitique que celles de ses consoeurs d'Hollywood - ne peut que plaire), Miss Blake s'inscrit parfaitement dans l'air du temps.
Moins sulfureuse que Lily Allen mais plus charismatique que Keira Knightley, Blake Lively pourrait donc bien faire des étincelles sous l'objectif de Lagerfeld. Reste à savoir si son aura 100% yankee coïncidera avec l'image que l'on se fait de l'élégance à la Chanel. Une Clémence Poésy aurait peut-être incarné cette dernière avec davantage d'à propos...
Cela dit, commercialement parlant, rien de mieux que de propulser au rang d'égérie l'héroïne d'une série bankable, l'opération permettant d'amener le public de ladite série à se familiariser avec une griffe haut de gamme qu'il jugeait jusqu'à présent inaccessible...
Premiers visuels de la campagne attendus début 2011
Par Lise Huret, le 08 décembre 2010
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J'ai déjà (un peu trop) évoqué ce que m'inspire Blake Lively (vulgarité, disgrâce, manque d'élégance, nonchalance), mais j'ajouterai que je ne vois absolument pas en quoi elle pourrait représenter Chanel.
Je suis d'accord avec toi Coco, Clémence Poésy aurait parfaitement su représenter cette maison, et il ne faudrait pas qu'à force de côtoyer le Masstige (ou vouloir attirer de plus en plus de clientes), Karl Lagerfeld dilue la haute couture et le prêt à porter de luxe dedans...