Longue fille brune au physique de mannequin, Tabitha Simmons est à n'en pas douter la révélation fashion de la rentrée. Car si l'on connaissait déjà la mesure de son talent à travers les différentes campagnes de publicité qu'elle dirigea, on ne se doutait pas que celle qui avait su tirer vers le haut le défilé automne/hiver 2009 de Rag&Bone se rêvait designer.
La passion de la jeune femme pour les souliers ne date pourtant pas d'hier. En effet, lorsqu'elle débute sa carrière de styliste après des études de cinéma, les chaussures sont déjà ce qui la fascine le plus. Pourtant, elle va attendre patiemment avant de se lancer, faisant ses armes auprès des grands du monde de la mode, affûtant ses séries modes et développant petit à petit un regard acéré, précis et inspiré, qui au fil du temps va devenir hautement recherché.
C'est ainsi que telle Emmanuelle Alt officiant dans l'ombre de Christophe Decarnin ou d'Isabel Marant, Tabitha Simmons fait du consulting pour de nombreuses griffes...
Anglaise de naissance, elle décide alors de s'installer aux États-Unis, et c'est de son QG new-yorkais qu'elle décide - en 2008 - de dessiner sa propre ligne de chaussures. Elle qui se sent à l'aise aussi bien dans un vieux jean et un tee-shirt que dans une sublime toilette Nina Ricci compose alors une collection lui ressemblant, à savoir légèrement schizophrénique.
Ainsi, si certains modèles affichent une allure girly sous la forme de Mary Jane jaune poussin, d'autres se veulent beaucoup plus roots, revendiquant une touche d'inspiration écossaise baignée de détails Belle Époque. Cependant, les pièces ont beau se suivre sans se ressembler, on y perçoit malgré tout une constante : une certaine intemporalité qui, par les temps qui courent, apparaît des plus up-to-date...
La pertinence stylistique de ce premier opus n'a d'ailleurs pas échappé aux divers temples du luxe hype, qui ont tenté d'en négocier l'exclusivité dès sa présentation en mars dernier. Il semblerait donc qu'outre ses qualités reconnues de styliste, Tabitha Simmons soit également une créatrice à suivre de très près.
Et si pour éviter un fashion faux pas on se renseigne sur la nature des chaussures qu'elle éviterait à tout prix de porter, elle répond dans un sourire malicieux : les Birkenstocks et les Crocs, bien que son mari soit fan des premières et que ses enfants ne veulent porter que les secondes...
Par Lise Huret, le 09 septembre 2009
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Au fait Coco, comment ça se fait que tes collaborateurs ne publient plus ? J'appréciais le travail de William et Adeline ! Qu'en est il ?