Grâce à la présence des photographes du net les plus en vogue (Le Sartorialist, Face Hunter et Garance Doré), la fashion week new-yorkaise nous a livré tous ses secrets. En plus des traditionnels reportages photo "front row, backstage and party", nous avons ainsi pu juger à quel point les fashionistas américaines avaient de quoi soutenir la comparaison avec celles du vieux continent...
Fraîches, longilignes et superbement lookées (sans pour autant paraître endimanchées), ces demoiselles parviennent à être furieusement cool tout en affichant un trio (make up/coiffure/ accessoires) zéro défaut. À force d'idéaliser l'élégance parisienne, les New-Yorkaises semblent ainsi s'en être composé leur propre version, qui s'apparente à un mix pointu de décontraction, de choix audacieux et de maîtrise de la ligne.
Du coup, lorsqu'une petite Française débarque au sein de cette jungle fashion, la comparaison s'avère très rude. Aussi naturelle et unique soit-elle, Lou Doillon n'a en effet pas brillé sous son meilleur jour lors de sa virée outre-Atlantique. D'ailleurs, ayant aperçu dans le public d'Alexander Wang un échantillon de ce que pouvait être le casual grunge rock "up-to-date", la frêle Lou Doillon tient difficilement la comparaison…
À sa décharge, son style ne doit rien à un effet de mode, et possède la patine de l'authentique. Oui mais voilà, lorsque la tendance s'imagine en Erin Wasson et que toutes les socialites adoptent la panoplie de la parfaite petite fille cool, la veste en denim et les mules hautes perchées de notre Lou nationale font pâle figure. Dommage, car nous savons tous et toutes que la demoiselle est dotée d'un vrai style…
Mais qu'importe, entre sa collection pour Lee Cooper et ses expérimentions artistiques, la très souriante Lou n'a que faire de la "fashion police", et c'est sûrement mieux comme ça. D'ailleurs, on lui subtiliserait bien sa veste en léopard vintage...
Par Lise Huret, le 11 septembre 2008
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