Golden Globes 2020 : ce qu'il faut retenir

Entre plissés évoquant le chiton d'une déesse de l'Olympe et corsage esprit Cinquième Élément décliné en mode baroque, la tenue Mary Katrantzou de Cate Blanchett renouvelle avec audace la notion de glamour hollywoodien (voir ici). 
Marier des pois de différents diamètres est une idée aussi brillante que difficile à mettre en pratique, comme nous le prouve - à ses dépens - Zoë Kravitz avec sa robe Saint Laurent (voir ici).
En arborant un look pour le moins insolite (voir ici), Kerry Washington semble envoyer un message à la profession. Reste à savoir lequel…
Délicatement étrange et élégamment novateur, le travail d'Iris van Herpen gagne à être vu sur les tapis rouges (voir ici et là).
En mêlant robe bohème et chevelure légèrement ondulée, Laura Dern réussit à faire rimer "fraîcheur" avec "Golden Globes"… (voir ici)
Si en matière de prêt-à-porter télescoper les genres s'avère souvent bénéfique, il en va rarement de même lorsqu'il s'agit de toilettes d'apparat (voir ici).
Comment peut-on choisir d'opter pour une toilette manquant à ce point de subtilité ? C'est la question qui nous hante face à la robe Gucci de Salma Hayek (voir ici).
Que l'on apprécie ou non son fourreau Roland Mouret, force est de constater que Reese Witherspoon arbore une allure plus qu'irréprochable (voir ici). De toute manière, le capital sympathie de l'actrice est tel qu'il est quasiment impossible d'émettre la moindre critique vestimentaire à son égard…
Mix de couleurs raté, lien noir incongru, reflets satinés peu seyants, pan frontal bien trop imposant... La liste des choses qui ne fonctionnent pas au sein de la tenue Gucci de Sienna Miller est aussi longue qu'attristante (voir ici). A défaut d'avoir décroché le Golden Globe de la toilette la plus originale, de la pose la plus naturelle (voir ici, ici et là) ou du visage le moins modifié par la chirurgie esthétique, Renée Zellweger a remporté celui de la meilleure actrice. Félicitations !
Teint pâle, tapis rouge et coloris aubergine ne font guère bon ménage (Rachel Brosnahan en Michael Kors).
Si on salue la prise de risque chromatique de Michelle Williams, on regrette que celle-ci ne se soit pas avérée concluante (Louis Vuitton).
Est-ce la transparence de sa robe Fendi laissant sciemment entrevoir un slip à la teinte équivoque, l'esprit Esmeralda premier degré de l'ensemble ou bien l'absence globale de subtilité ? Toujours est-il que la tenue de Gwyneth Paltrow laisse circonspect (voir ici et là).
Un joli minois permet de sauver les robes les plus incongrues, comme nous le prouve Lucy Boynton (voir ici et là).
Avis aux amateurs : le poste de "styliste personnel de Charlize Theron" risque d'être bientôt disponible… (voir ici)
Nicole Kidman et Scarlett Johansson tentèrent de rivaliser avec la mythique apparition de Julia Roberts dans Pretty Woman (voir ici, ici et là).
Apparaître à son avantage en dépit de sa robe Gucci semble décidément être le défi de cette année (Gugu Mbatha-Raw).
Si l'on en croit Miu Miu, la chemise de nuit victorienne est une inspiration légitime en matière de robe du soir (Bel Powley). Rooney Mara n'en finit pas de jouer les vestales gothiques (Givenchy).
Jennifer Aniston semble avoir du mal à sortir de son personnage de The Morning Show... (voir ici)
Toute en subtilité, Jennifer Lopez éclipsa sans mal ses consoeurs… (voir ici)
Si la fidélité est une belle qualité, il serait néanmoins temps que Kirsten Dunst s'autorise à porter autre chose que du Rodarte… (voir ici)
Est-il judicieux d'opter pour une robe de princesse légèrement régressive lorsque l'on reste dans l'inconscient collectif la petite fille de "La Guerre des mondes" ? Là est toute la question... (Dakota Fanning en Dior)
Il est toujours intéressant de constater à quel point un même concept de base (ici le mix robe de bal/all-over floral) peut générer des résultats totalement différents (Etro, Valentino).
Tissu quasi rigide, col montant, manches surdimensionnées, traîne inutile… A-t-on cherché à se venger de la reine d'Angleterre ? (Olivia Colman - voir ici et là)
Quand Chanel rime avec simplicité, on frôle la perfection (Margaret Qualley en Chanel).